Inquiétude sur l’avenir de l’hôpital Joffre-Dupuytren
Donc c'est bien ce que je disais lors du Conseil Municipal de lundi 8 février 2010, l'Etat a roulé tout le monde dans la farine lorsque le représentant de l'AP-HP a assuré, lors de la réunion du 7 décembre 2009 au Théâtre Donald Cardwell, qu'il n'y aurait aucune suppression de poste. Quand je repense à l'intervention du représentant syndicaliste à la tribune qui a traité de menteurs les habitants de Champrosay sans parler de celle de monsieur le Maire avec son mépris habituel ! Je comprends que mes concitoyens de Champrosay mettent en doute toutes les paroles et promesses qu'on leur fait !
Au fait, est-ce que l'étude d'heures de pointe sera refaite dans les bons créneaux ? Car chez nous à Draveil ce n'est pas de 17 heures à 18 heures les heures de pointe, mais de 17 heures à 20 heures voir 20H30 !!!! Allons soyez raisonnable messieurs les experts et refaite votre travail avec une conscience professionnelle digne de ce nom.
Rien ne va plus à Joffre-Dupuytren ! Les syndicats s'inquiètent de l'avenir de l'hôpital. FO (Force ouvrière) et CGT (Confédération générale du travail) viennent de déposer deux préavis de grève pour samedi. « Ils ont raison de manifester ! s'indigne Georges Tron, le député-maire UMP de Draveil, Je leur apporte mon soutien total ! Cette situation est inacceptable ! »
La cause de cette grogne ? La direction de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) aurait annoncé la suppression de 68 lits à l'hôpital de Draveil.
Les syndicats préviennent aussi que l'AP-HP aurait décidé que deux étages de ce même établissement hospitalier seraient fermés à l'automne prochain, avec à la clé la suppression des 68 emplois d'aides-soignants. Par ailleurs, 37 lits seraient aussi menacés de disparaître à l'hôpital Clemenceau de Champcueil. Grands gagnants de cette opération, selon les syndicats ? L'hôpital Rothschild de Paris, qui récupérerait ces lits.
CGT et FO pointent Benoît Leclerc, responsable de cette situation. Le 7 décembre dernier, au Théâtre Cardwell de Draveil, devant plus de 300 témoins, le directeur de l'AP-HP s'était engagé à maintenir l'activité sur le site et tous les postes. Cette réunion était destinée à apaiser les inquiétudes liées au méga projet immobilier sur l'ancien site de Joffre et sur l'avenir de l'hôpital.
« On n'a pas le droit de changer d'avis comme ça ! tempête Georges Tron, c'est lourd de conséquences. » A l'AP-HP hier soir, c'était « silence radio ». Le département communication n'a finalement pas souhaité s'exprimer.
Reste que samedi, les syndicats débrayeront. FO et CGT appellent à un « conflit de grande ampleur ». Ils dénoncent le non-respect des engagements pris par Benoît Leclerc. Ils refusent la fermeture des lits et la suppression des effectifs. L'UMP Georges Tron embraye : « Je suis prêt à manifester avec eux ! »